tell me a story

Loki, Berac'ah @

I think it's the first time i do both of them ^^ Loki and berac'ah have a very strong relationship...i think Berac'ah (who is Loki's King) is the only one Loki respects the most... probably, he will die for him...I like their relationship... it makes loki more human...i beleive XD

With Asmodée, bérac'ah and Loki are my most favorite characters ^^

And guess...which one of them have not seen the sun for a long long time ? XD

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Hop en version française pour m'étaler un peu ^^ Alors tout ça pour dire que je les avais encore pas fait tous les deux sur la même illustration...je fais plus souvent Loki et Bahal...
Avec Asmodée, Loki et bérac'ah sont mes trois perso masculins préférés pour des raisons bien différentes...

j'aime leur relation et leur rencontre... Ils font ressortir le meilleur de l'autre quand ils sont cote à cote en fait... C'est de loin la personne que Loki respecte le plus et avec sa famille, c'est la personne pour qui il pourrait mourir sans hésiter...

ALors comme on me l'avait demander j'accompagne ce petit dessin par un petit texte (soyez indulgent je l'ai écrit très vite alors c'est pas génial lol)

Maiiiiiis bien sur comme d'hab; vous être libre de trouver les dialogues MDR

La légende populaire veut que lorsqu’on est sur le point de mourir et qu’on est bien certain d’être sur le point de mourir, on voit toute sa vie défiler devant ses yeux, comme une sorte de résumé des temps forts qui jalonnent une existence. Mais, il ne voyait rien. Cela voulait-il dire qu’il n’avait eu aucun moment suffisamment important pour s’en souvenir au bout du compte ? Non, il avait été amoureux, il avait été père, il avait souffert, il avait ri, il savait la saveur de la colère, les délices des sens…Non, il avait fait tout ce qu’un être humain pouvait faire. Et cependant, il ne voyait rien.

Rien, excepté lui.

Loki Liftaïsir, impossible de ne pas connaître le nom de l’un des fléaux de sa contrée. En bien ou en mal, tous les grands de son monde savait qui il était : le grand ministre du roi noir, son bras droit, son éminence couleur de sang et sa bête immonde tapie dans l’ombre des désirs de conquêtes d’un souverain cruel et malheureusement puissant.

Il faisait partie des cités coalisées contre l’extension de ces bâtards venus du nord et il avait résister …trois jours durant. Mais les monstres étaient patients et à l’aube du quatrième jour, ils avaient pénétré sa cité avec la force et la brutalité d’un viol de soudard. Il savait ce qu’ils cherchaient, mais il était hors de question qu’il le leur donne ! Ces fils de putains étrangères n’étaient pas les bienvenus dans la plaine.

Il toussa brutalement. La main rugueuse et puissante de son ennemi lui broyait la gorge. Il aperçut sur le coin droit la silhouette de Loki se détacher des volutes opaques des feux de sa cités. Un lyth ! Il haïssait cette race et leur supériorité qu’ils conservaient chevillées au corps et qu’ils vous jetaient à la figure à la moindre respiration. Il le voyait enjamber les corps calcinés et meurtris en prenant bien soin d’écraser de ses bottes de cuir sombre les membres des vaincus au risque de salir ses étoffes riches et précieuses. Il le vit faire un bref geste de la main pour que son sous-fifre libère le cou du vaincu et soulage ainsi l’étreinte.
- C’est très chaleureux chez vous.

L’homme à genoux émit un grognement lugubre au sarcasme de Loki.
- Ne vous fatiguez pas, vous et moi savons pourquoi vous êtes ici et ce que vous allez me faire. Je ne suis pas né de la dernière pluie et je ne suis pas stupide.
- Oh vous n’avez pas idée à quel point vous l’êtes cependant.
- Vous allez me tuer !
- Non.
- Q…Quoi ? Vous n’allez pas me tuer ?
- Non. Enfin, moi pas. Mais lui si. Il est très peu sociable…il paraît que ça a à voir avec sa mère.

Loki s’écarta légèrement et le prisonnier aperçut son maître : le roi noir. Une stature de colosse et un teint de statue de bronze maculé d’étranges et effrayants tatouages avaient fait sa légende. Ce bâtard là était une vraie bête enragée.
- Vous avez fait connaissance ? lâcha le roi de sa voix étrangement brisée.
- Hmm, c’est un homme charmant. Tout à fait mon style :stupide, arrogant, impuissant et totalement docile.
- JE NE SUIS PAS DOCILE ! ! !
- Autant pour moi. Très stupide donc.
- Je ne vous donnerai rien ! je vous dirais rien ! Torturez moi, amusez-vous de moi, mais vous ne me briserez pas !

Loki jeta un regard acerbe et agressif en direction de Bérac’ah.
- Je vais le garder en animal domestique celui-là.
Le roi sourit légèrement. Loki se retourna et se pencha vers le prisonnier. Ses pupilles dont la couleur semblait instable était étonnement fixes.
- Mais, commença-t-il avec une étrange lenteur comme s’il s’était adressé à un déficient mental. A qui crois-tu avoir à faire ? Dans cinq minutes, tu seras plus docile qu’un de ces horribles petits chiens que vous offrez à vos gamines capricieuses et insupportables. Il faut que tu saches que lorsqu’on fait la guerre et qu’on se bat contre …quels noms déjà ?
- Bâtards nés des entrailles des putains étrangères, répliqua Bérac’ah sur un ton de totale banalité et tout en ajustant les lacet de son brassard.

- Ah oui, c’est ça. Quand on se bat contre ce genre de créatures, on sort armé et déterminé à tout parce qu’un bâtard n’a rien à perdre, lui. Alors que toi…regarde-toi, si sur de ton légitime sacrifice et de ta légitime souffrance, si fier de ton futur rôle de martyr… est-ce que tu penses que nous en avons quelque chose à foute de ton sacrifice ? Nous venons pour elle, et tu vas nous la donner.
- Même pas en rêve.
- Chouette, c’est la partie que je préfère.
- Abrège Loki, claqua son roi.

Loki se redressa tout en toisant l’homme à terre.
- J’ai été marié. Plusieurs fois. Personne ne me croit jamais quand je le dis. Mais les femmes adorent les monstres, ce qui fait de moi, je suppose, un vrai tombeur. Tu as une femme magnifique et deux fils solides bien que te ressemblant déjà, ce qui va être un sérieux handicape pour eux à l’avenir.
Le prisonnier devint blême. Il avait tout prévu, ils étaient en sécurité depuis des semaines, personne ne savait où il se trouvaient, il bluffait.

- Comme tu refuses de nous parler, il faut bien trouver un sujet de conversation. On est coincé dans ce trou de toute façon. Parlons d’art. J’aime travailler le corps humain et ta femme est un sujet parfait. Je suis bien persuadé qu’elle sera infiniment plus belle sans ses yeux qui étonnement sont fort banals, compte tenu du reste. Et je pense qu’il est temps qu’on la débarrasser des quelques kilos en trop qu’elle a gardé de ses grossesses. Mangez pour deux, ça pardonne pas.

Il y eut un silence. D’un geste violent et précis, Loki se saisit du col de la tunique du prisonnier et le serra de sa poigne de granit. Il éleva brusquement la voix.
- Et crois-moi, si tu ne me réponds pas immédiatement et que tu persistes à me faire ainsi parler dans le vide, je vais travailler ta femme avec tant de passion et de conscience artistique que tu vas entendre ses hurlements de douleur et de désespoir pendant des jours durant et quand j’en aurai fini avec elle, je ferai en sorte que tes fils subissent le même sort.

Il le lâcha violemment puis se tourna vers son roi.

- Quand comprendront-ils que c’est une guerre et non pas une partie de cache-cache en uniforme et quand cesseront-ils de nous faire perdre du temps en menaces ?!
- Nous sommes des bâtards Loki, nous sommes donc stupides.
- Qu’on amène la femme et les enfants !

Il fit volte face sous l’œil amusé de Bérac’ah.
- Tu vas voir à quel point je peux faire crier une femme."